Obélix et Compagnie est un album d’Astérix, publié en 1976. Cet opus met en scène des thèmes tels que le commerce, la cupidité et l’esprit d’entreprise, tout en conservant l’humour typique de la série.
L’histoire commence lorsque les Romains, frustrés par l’impossibilité de vaincre les irréductibles Gaulois, cherchent une nouvelle stratégie pour les affaiblir. Ils décident d’attaquer la Gaule en l’inondant de produits romains, espérant ainsi séduire les Gaulois et les amener à renoncer à leur indépendance.
Pour ce faire, ils persuadent Obélix d’ouvrir une entreprise de livraison de menhirs, en profitant de son amour pour le travail et sa force surhumaine. Obélix, enthousiasmé par l’idée de créer sa propre société, commence à livrer des menhirs dans toute la région, attirant rapidement l’attention des Gaulois.
Cependant, cette entreprise n’est pas sans conséquences. À mesure qu’Obélix se concentre sur son entreprise, il commence à devenir un peu plus avide, cherchant à maximiser ses profits. Astérix, bien que préoccupé par ce changement de comportement, le soutient dans cette nouvelle aventure.
Leur entreprise prospère rapidement, attirant l’intérêt de plusieurs villageois. Mais cette croissance amène aussi des rivalités et des conflits avec d’autres marchands, ainsi qu’avec les Romains, qui tentent de récupérer leur part du gâteau.
Au fil des péripéties, la cupidité d’Obélix lui fait perdre de vue l’esprit d’amitié et de solidarité qui le caractérisait. Astérix, fidèle à ses valeurs, tente de le ramener à la raison en lui montrant que le vrai bonheur ne réside pas dans la richesse matérielle, mais dans les liens d’amitié et la vie simple.
Finalement, après plusieurs mésaventures et des quiproquos comiques, Obélix réalise l’importance de l’amitié et décide de mettre un terme à son entreprise. Il conclut que les menhirs et l’argent ne valent pas le plaisir de partager des moments avec ses amis.
Obélix et Compagnie se termine sur une note optimiste, mettant en avant des thèmes de camaraderie, d’honnêteté et de contentement, tout en offrant une critique satirique des valeurs commerciales et de la cupidité. Ce récit illustre avec humour les valeurs fondamentales qui unissent les personnages d’Astérix et Obélix.